Engagée dans d’innombrables causes, la femme du 21e siècle n’a jamais été autant au centre de l’attention. Cette émancipation a redistribué les rôles au sein de notre société. Or, la gent féminine peine à trouver le sien au cœur d’un monde capitaliste dont elle est la tête de gondole. Devant une vie potentiellement bien remplie à tous les niveaux, certaines célibataires tuent une majorité de leur temps sur les réseaux sociaux et autres applications de rencontres. Bien que les femmes soient maitresses du marché de la séduction en ligne, leurs rapports avec les hommes tendent à se dégrader.

Le smartphone comme extension de la main

Véritable révolution dans notre quotidien depuis plus d’une décennie, le smartphone est devenu l’objet sans lequel la majorité d’entre nous ne peut plus vivre. Si vous l’avez déjà perdu, vous vous souvenez du sentiment que cela a créé dans votre for intérieur.

Que celles et ceux qui ont prononcé la phrase “j’ai toute ma vie dans mon téléphone” lèvent la main ! Ceci concerne évidemment aussi bien les hommes que les femmes.

L’image du smartphone comme extension de la main renvoie plutôt aux filles. Bien que celle-ci prédomine également chez les garçons, la gent féminine a, en moyenne, davantage de raisons de rester collée plus de temps à son téléphone.

Cet article se réfère surtout à ce qui concerne la communication directe ou via les réseaux sociaux et les applis de rencontres. Affirmer que les filles sont plus bavardes est un argument trop léger quoiqu’il demeure tout à fait valable.

Les femmes prennent généralement plus de place sur les réseaux sociaux. Si cela se vérifie moins sur Facebook ou Twitter, Instagram et TikTok sont dominés par le sexe féminin. Ces deux derniers jouent davantage sur l’image dont un grand nombre de femmes se soucient au quotidien.

Une différence des sexes sur les réseaux sociaux

Les filles postent plus que les hommes et récoltent en moyenne beaucoup plus de likes. En ce qui concerne les commentaires, les deux sexes ont communément tendance à aller complimenter la photo d’une fille. L’inverse se vérifie rarement en revanche.

Tout ceci crée un déséquilibre au niveau des notifications. La femme lambda active sur les réseaux sociaux recevra régulièrement des alertes sur son téléphone. Même en les désactivant, elle a de fortes chances de trouver quelque chose de nouveau.

Son confrère masculin dénombre quant à lui nettement moins de demandes. Ce dernier développera dès lors moins facilement l’envie de se connecter. Cela n’est donc pas une histoire de genre, mais de “succès” sans quoi à sollicitations égales, les écarts seraient moindres.

Outre les réseaux sociaux qui concernent pratiquement toute la population occidentale, les filles inscrites sur des applications de rencontres sont inondées de messages. Contrairement à une majorité d’hommes qui attendent désespérément une notification magique de leurs potentiels matches, l’utilisatrice moyenne est certaine d’avoir une boîte de réception remplie après quelques heures de déconnexion.

Si elles répondaient sans cesse à toutes les sollicitations, leur smartphone surchaufferait en permanence. Dans ce contexte, il est compréhensible que de nombreux courtisans restent parfois éternellement sans nouvelles.

Si vous désirez en savoir plus, je vous invite à lire mon article expliquant pourquoi de nombreuses femmes ne répondent pas sur Tinder.

L’homme obligé de se développer face à la femme passive

Ce fonctionnement déséquilibré crée des hommes en perpétuelle demande. Écrasé par les femmes qui doivent leur succès virtuel grâce à quelques belles photos, le mec lambda célibataire ne représente qu’un poisson dans un océan.

Il doit sans cesse s’élever pour attirer l’attention du sexe opposé. Cette conjoncture a permis aux love coachs de fleurir sur la toile. Les hommes sont invités à devenir le prix et non le chasseur. Le terme mâle alpha est désormais bien connu de tous.

L’idée de se développer à travers son style, son activité professionnelle et ses capacités relationnelles facilitant la séduction est assurément une excellente chose. Plutôt que de s’apitoyer sur leur sort dont les femmes se moquent éperdument, les mecs sont obligés de démontrer une certaine valeur. Ils sont poussés à s’élever sans cesse. Or, ces étapes ne se déroulent pas sans accrocs !

Comme lors de tout apprentissage, il y a des phases plus compliquées et des moments de découragements à négocier. Ainsi, en matière de séduction, d’innombrables clones de la drague se sont développés ces dernières années.

Des garçons trop rationnels ont tenté de mettre en pratique des techniques pour aborder plus facilement la gent féminine qui a repéré le subterfuge.



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Le risque pour certaines femmes de devenir inintéressantes

De l’autre côté, les femmes endossent une position d’expectative. Elle ne sont pas poussées à devenir actives lorsqu’il convient de faire connaissance. L’émission de télévision MAPR est tellement révélatrice de la posture que prennent certaines candidates.

En toute décontraction, une des protagonistes affirme qu’elle attend de voir, ce alors qu’elle a épousé un homme sans l’avoir vu au préalable. Face à son nouveau mari qui déploie toute son énergie pour se montrer galant, avenant, drôle et protecteur, elle reste étonnamment de marbre tel un juge de patinage artistique. Fatigué, son futur ex-époux lâche finalement prise quelques semaines plus tard.

Le cas inverse n’existe quasi plus aujourd’hui ! il est presque inimaginable de voir un homme totalement passif face à une femme qui déploie tous les efforts pour le séduire. Les seuls cas de figure notables sont ceux qui indiquent une énorme différence d’intérêt ou une star sexy face à ses groupies.

Les femmes peuvent maintenir leur énergie pour évoluer dans leur carrière professionnelle qui est aujourd’hui la priorité numéro une dans les sociétés occidentales. Elles ressentent moins le besoin d’avoir une présence masculine à leurs côtés, du moins avant la trentaine (voire plus).

De nature hypergame, certaines ne s’intéressent en général qu’aux hommes attirants de statut supérieur représentant une minorité. Ces derniers demeurent logiquement exigeants et pas nécessairement attirés par des filles trop concentrées sur leur carrière.

Particulièrement mise en avant par le féminisme, la girl boss n’intéresse globalement pas la gent masculine. Il lui préférera toujours une femme très féminine, fidèle et capable de tenir un foyer.

Deux sexes qui tendent à s’éloigner

Devant des femmes qui semblent elles-mêmes parfois un peu perdues dans ce nouveau monde, les deux sexes communiquent difficilement. Trop occupés à tenter de trouver leur voie, notamment à travers le développement personnel, ils ignorent souvent tout du fonctionnement de l’autre.

Cela a existé de tout temps. Or, dans une société hautement individualiste qui est la nôtre aujourd’hui, on peine à interagir avec autrui. Les sites de rencontre ont encore de beaux jours devant eux !



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Des hommes qui ne font plus d’efforts après une conquête fastidieuse

De nombreux hommes cherchent à s’améliorer au maximum pour tout simplement attirer l’attention des femmes. Vous remarquerez qu’ils déploient nettement moins d’efforts une fois qu’ils se mettent en couple. Actif en phase de séduction, l’homme avenant et sportif se transforme parfois en adolescent paresseux et bedonnant lorsqu’il est casé.

Épuisé après le parcours du combattant qu’il a dû franchir, il baisse la garde devant sa copine. Celle-ci risque très vite de le rappeler à l’ordre sous peine d’aller voir ailleurs. En matière de tromperie, chaque sexe pointe l’autre du doigt.

Or, une femme peut en moyenne plus facilement cocufier son compagnon que l’inverse. Même en couple, elle accède à un tas de mâles affamés en quelques clics. L’homme lambda doit en revanche recommencer tout le cheminement.

Dans cette optique, le mec moyen sait aussi qu’il n’a pas intérêt à rompre même si sa relation ne l’épanouit pas. La peur de se retrouver seul guette l’homme qui craint de ne pas trouver l’amour. Du côté des femmes, on redoute de ne pas jamais tomber sur la perle rare bien que selon leur beauté ou âge, elles doivent évidemment faire des concessions.

Une fille aisée dans sa vingtaine à un accès quasi illimité à toute une caste de mâles. Une caissière approchant la quarantaine a quant à elle peu de chances d’attirer l’homme de ses rêves. Tout dépend où l’on se situe sur l’échelle de désirabilité dans ce monde opaque de la séduction en ligne.

Et vous, connaissez-vous des difficultés à interagir avec l’autre sexe ? Dites-le-moi en commentaire ou venez m’exposer votre problématique lors d’une séance de coaching !