L’univers du dating a beau s’être démocratisé avec les années, il n’en demeure pas moins opaque pour une grande frange de la population. Que ce soit à travers les réseaux sociaux et les applications de rencontres, les personnes ont la possibilité de multiplier les rendez-vous via ces canaux. Or, cette première étape du virtuel permet d’enjoliver une image qui n’est pas tout à fait celle projetée dans le réel. À cet égard, les filtres Instagram et autres dérèglent le marché du dating entre les hommes et les femmes. Les diverses tromperies accumulées dans le but de vendre la meilleure représentation de soi-même ne font finalement qu’augmenter notre sentiment de frustration.

Un monde dans lequel l’image prévaut

Personne n’est dupe ! Votre image prend une importance considérable dans vos actions du quotidien. Hormis la vie professionnelle et sentimentale sur laquelle on reviendra plus largement, de nombreuses expériences ont déjà été menées pour prouver le profit de la beauté.

En dehors de quelques irréductibles, nous désirons tous côtoyer ou être associés à la grâce. Les bars, les boîtes, les restaurants et autres chercheront logiquement à attirer les personnes les plus séduisantes ou les plus aisées financièrement.

Selon le métier que vous exercez, le critère physique prend plus ou moins d’ampleur. La discrimination liée à la beauté dans l’univers professionnel existe par ailleurs bel et bien. Dans ce contexte, de nombreux individus comprennent l’importance de pouvoir se mettre en valeur.

Tout le monde ne nait pas avec une apparence de mannequin ou une cuillère d’argent dans la main. Certains stratagèmes doivent donc être déployés pour maximiser ses chances dans une société hautement concurrentielle.

L’image de soi est depuis quelques années un élément principal que vous pouvez développer en ligne. L’avènement des réseaux sociaux et des applications de rencontres a révolutionné la vie sentimentale d’un nombre incalculable d’individus.

Avant votre être dans le réel, vous pouvez peaufiner votre avatar virtuel. Celui-ci servira de présélection à autrui tels un CV et une lettre de motivation. Ceux-ci devront attirer un employeur avant de vous faire passer un entretien d’embauche.

Un contrôle de l’image davantage féminin

C’est humain ! Peu importe la situation, nous désirons nous généralement nous montrer sous meilleur jour. Depuis le siècle dernier, nous posons devant l’objectif avec notre meilleur profil tout en arborant notre plus beau sourire.

Les photos ratées seront rapidement éliminées pour laisser place aux plus avantageuses. Rares sont les personnes qui publient des clichés moyens d’elles sur des applications de rencontres. Certaines le font sans en être conscientes, mais ce n’est pas le propos ici.

Outre la fine sélection de photos flattant notre silhouette, vous pouvez aujourd’hui employer des filtres. Tout d’abord développés sur Photoshop, ils sont facilement paramétrables sur Instagram ou TikTok. À ce petit jeu-là, une écrasante majorité de femmes a recours à ces filtres par rapport aux hommes. Ceci est notamment dû à leur propension à se mettre en valeur physiquement.

Tant au niveau du maquillage que du soin du corps, la gent féminine à un temps d’avance sur ses confrères masculins. De plus, il ne faut pas chercher d’études scientifiques pour constater qu’en moyenne les femmes postent plus souvent des photos d’elles que les hommes sur Instagram. Celles-ci appliquent également plus de filtres que les mecs qui semblent moins intéressés et de toute façon moins rodés à cet exercice.

Hormis quelques exceptions comme les tableaux affichant des dieux grecs, les femmes posent plus que les hommes. Ces derniers sont plus à leur avantage sur des clichés qui les suggèrent en mouvement.

Par conséquent, le selfie a une connotation plus féminine et est davantage maitrisé par les utilisatrices. Les plus douées parviennent à se mettre en valeur en quelques clics. De leur côté, les garçons ont plus de chances de dévaluer leur image en tentant de se prendre en photo.

Le filtre qui bouleverse tout le marché du dating

Plus habituées à se mettre en valeur en photo, les femmes font face à une concurrence féroce…entre elles ! Bien que certain(e)s incriminent ce phénomène au patriarcat, l’immense majorité des hommes n’a jamais exigé une forme de perfection physique chez les femmes.

Pour paraitre toujours plus attirantes, elles appliquent des filtres sur leurs photos. Hormis celles qui parviennent à les utiliser avec parcimonie, les autres affichent une image qui ne leur ressemble pas.

Heureusement (ou malheureusement) pour elles, les hommes sont généralement crédules. Tant sur les réseaux sociaux que sur les applications de rencontres, ils voient défiler d’interminables avatars féminins plus beaux les uns que les autres.

Dans ce contexte, les swipeurs compulsifs tendent à “liker” le plus grand nombre de profils. Le même procédé a lieu sur des réseaux comme Insta et dérègle tout l’univers du monde du dating en ligne.

Si vous vous reconnaissez, je vous recommande fortement de répondre à mon quiz ci-dessous afin de voir si cela a encore de l’intérêt pour vous.



Dois-tu continuer à utiliser les applis de rencontres (homme) ?



Avant d’aller sur les applis de rencontres, ma vie sentimentale était :



En constatant qu’une minorité d’hommes a du succès sur les applis de rencontres, tu te dis :



En sélectionnant tes options dans les applis de rencontre, tu :



Sur les applis de rencontres, tu :



Quand tu utilises une app comme Tinder, tu :



Quand je reçois une notification de Tinder ou autre tu :



Les applis de rencontre m’ont permis de me sentir :



Mon expérience sur les applis de rencontre ressemble plutôt à :



Pour toi, les applis de rencontres c’est :



Tu utilises les applis de rencontres parce que :




Votre note est de

0%






Les femmes obtiennent l’attention d’une majorité d’hommes tandis qu’une minorité de mecs réussit à attirer leur curiosité. Elles sont tellement convoitées qu’elles peuvent se permettre quelques sélections drastiques afin de garder les meilleurs.

De leur côté, un nombre incalculable d’hommes restent sur le carreau, car ils sont éliminés dès la phase virtuelle. Ne parvenant pas à se débarrasser d’une concurrence féroce, ils ne peuvent même pas se confronter à la réalité.

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Lorsque le filtre se prend la réalité en pleine face

Dans ce petit jeu malsain décrit dans les paragraphes précédents, nous risquons de nous retrouver devant une horde de femmes ayant recours aux filtres pour attirer l’oiseau rare. Malheureusement, elles seront trop nombreuses à octroyer leurs faveurs à une minorité d’hommes. Ces derniers, souvent nommés Dom Juan ou connards par la suite, ont le choix. Or, ils manifesteront probablement leur déception en cas de tromperie sur la marchandise.

Dans les cas extrêmes, certaines femmes deviennent méconnaissables ! Entre les photos bien prises avec différents filtres appliqués et la réalité du réveil sans maquillage, un monde peut les séparer. Devant une libido considérable, un homme convoité peut se laisser aller le temps d’une nuit.

Or, il ne marque pas pour autant son intérêt de créer une histoire. Personne n’aime être trompé sur la marchandise. Si le continuum du virtuel filtré, le réel maquillé, et le réel au naturel est trop étiré, il y a supercherie.

Le but n’est nullement d’accabler les femmes qui ont recours aux filtres. Lorsqu’un homme ment sur sa taille ou sur son statut social, c’est parce qu’il connait l’importance de ces critères sur les applications de rencontres. Dans le cas inverse, il se fera logiquement rejeter, car il y a tromperie. 

Bien que cela soit politiquement incorrect, cela vaut pour l’aspect physique également. Avant de traiter quelqu’un de connard ou de salope pour ne pas vous avoir validé, demandez-vous si vous n’avez pas travesti la réalité dans votre avatar virtuel.

Heureusement que tout ceci ne suffit pas à déterminer l’attraction entre deux êtres. La personnalité, la dynamique de conversation, le charme,… sont de nombreux facteurs cruciaux dans la réussite d’un tête-à-tête.

Or, dans un monde de la drague virtuelle où se mêlent l’interchangeable et le superficiel, l’apparence de l’enveloppe corporelle n’est pas prête d’être destituée.