La vie sentimentale de tout un chacun dépeint bien des inégalités. Entre les gens qui parviennent toujours à être en couple et d’autres qui multiplient sans cesse les aventures, d’autres affectionneraient ne fut-ce qu’à goûter de temps à autre à une des premières catégories. Pourtant, à un moment donné de leur parcours, toutes ces personnes peuvent rencontrer une peur de l’engagement. Voici les différents scénarios rencontrés !

Du rêve de se mettre en couple à la peur de l’engagement

Aussi paradoxale que cela puisse paraitre, les personnes qui ont galéré pendant de longues années pour trouver quelqu’un deviennent frileuses à l’idée de s’engager avec le temps.

Un départ manqué qui crée un sentiment de frustration

Sans en faire une généralité, c’est un point commun partagé par une majorité de célibataires adultes endurcis. Dès leur adolescence, ils ont galéré dans leur vie amoureuse. Outre les éternels défaitistes et autres personnes souffrant d’un handicap irréversible, nous nous concentrerons sur la catégorie d’individus déterminés à vaincre leurs peurs. Par timidité ou simple manque de confiance en soi, ces individus sont passés à côté des premiers flirts connus à l’adolescence.

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Ces anciens rejetés ont eu le temps d’accumuler un sentiment de frustration. Ils ont connu l’injustice face à des camarades habituellement banals qui semblaient vivre un bonheur qui se refusait à eux. Ce manque de relation affectueuse a également nourri leur fantaisie et les premiers effluves amoureux étaient avant tout de l’ordre de l’imaginaire. Ces scénarios internes de tendresse créés de toutes pièces se retrouvaient souvent idéalisés.

L’humain a toujours tendance à enjoliver les désirs qui lui échappent. Tels des touristes lointains qui ne voient que le côté magique de Paris, les personnes sans vécu sexuel tendent à mythifier l’être dont ils pensent jour et nuit. Cette lecture erronée de la réalité les dessert lorsqu’il s’agit d’entrer dans une phase de séduction avec quelqu’un.

L’effet de halo qui tombe rapidement à l’eau

L’effet de halo nous pousse à attribuer toutes les qualités à une personne à partir d’une caractéristique qui nous plait. L’exemple classique étant le garçon qui trouve une fille jolie et aura tendance à penser qu’elle est nécessairement gentille, intelligente, généreuse, etc. L’inverse est vrai également.

Cette projection s’observe généralement chez les individus qui ont une vie sentimentale assez calme et donc un déficit d’expérience récente. Devant un manque d’opportunités, ils sentent qu’ils doivent saisir la moindre occasion, quitte à brûler les étapes.

Malheureusement, ils tombent facilement dans la dépendance affective. Si vous vous sentez concernés, le quiz ci-dessous vous permettra de la mesurer.



Te trouves-tu dans la dépendance affective ?



Tu préfères une relation de couple :



Les nombreux problèmes de ton crush :



Quand ton crush te fait souffrir en abusant de ta confiance :



Tu as un rendez-vous avec un ami et ton crush te contacte afin de vous voir :



Quand ton crush met du temps à répondre à un message :



Pour toi l’amour c’est :



Quand ton crush manifeste son désintérêt, tu :



En amour tu es du genre à :



Quand tu vois la personne qui te plait flirter avec quelqu’un d’autre, tu te dis :



Quand quelqu’un te plait :




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Les gens en manque d’amour sont malheureusement souvent aveugles. Ils laissent leur rationalité au placard pour enfin vivre pleinement leurs rêves. Or, ce décalage est fréquemment perçu par rapport aux personnes convoitées, surtout si elles ont davantage de vécu dans leur vie sentimentale.

À l’instar d’un jeune à qui on reproche son manque d’expérience sur le marché de l’emploi, le mortel en quête d’amour transmet malgré lui ses carences de départ.

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L’inexpérience est difficile à cacher et fait souvent peur à autrui. L’idéal est de trouver quelqu’un qui a parcouru un chemin plus ou moins identique. On ne peut toutefois pas contrôler par qui on est attiré. Le décalage de vécu fait rarement bon ménage à moins de tomber sur une belle âme patiente.

Le réel qui n’est finalement pas si extraordinaire

Les personnes qui ont galéré dans leur jeunesse mettent parfois de longues années à s’intégrer dans une forme de normalité. Les plus déterminés ont travaillé sur tous leurs points faibles afin de remédier à leurs carences affectives devenues insupportables.

Entre les livres, le coaching, le sport, les soins esthétiques ou encore le style vestimentaire, il existe de nombreux facteurs capables de nous faire bondir dans la hiérarchie de désirabilité. D’anciens timides mal dans leur peau sont devenus de jeunes gens séduisants et sûrs d’eux.

En montant dans la pyramide, les individus métamorphosés sont parfois aussi les plus frustrés. Ceux qu’ils admiraient et craignaient autrefois sont aujourd’hui des gens d’une banalité affligeante. Dans leurs relations amoureuses, cela se traduit souvent par des déceptions.

La réalité est rarement à la hauteur de cet idéal, de ce Saint-Graal qu’ils avaient projeté. L’archétype de l’homme ou la femme parfaite ne les enthousiasme plus. Il se manifeste en eux une peur de l’engagement.

En progressant dans leur vie personnelle, ils n’ont pas réajusté leurs désirs qui étaient cloîtrés dans une forme d’imaginaire. Une fois celui-ci brisé, de nouveaux critères du partenaire optimal doivent émerger. Cela peut toutefois prendre du temps de tout réorganiser de façon plus rationnelle.

Une nouvelle peur de l’engagement

Totalement dévoués au départ à une personne qu’ils ont sacralisé, les individus auteurs d’une transformation ont pris conscience d’une réalité qui les a déçus. Face à cette déconvenue, ils ont pris connaissance de leur potentiel, mais jouent peut-être aussi à un jeu dangereux. Prêts à se mettre en couple avec le premier venu qui incarnait le rêve adolescent, ils fuient désormais l’engagement.

À l’instar d’un joueur de football qui a été transféré dans une meilleure équipe, il ne jurera pas fidélité à son nouveau club s’il estime qu’il peut encore évoluer à un niveau plus haut. L’amour n’est pas comparable au football, mais tout un chacun qui est animé et a vécu une forme de progression désire découvrir ses limites. Dans ce cas de figure, nous observons beaucoup de personnes qui multiplient les partenaires en espérant trouver toujours mieux.

Le timide du départ peut dans certains cas devenir un Dom Juan des temps modernes. Cela s’applique évidemment aux femmes qui ont d’ailleurs l’avantage d’enchainer plus facilement les rendez-vous grâce aux applications de rencontres. Ces célibataires séduisants ont gravi les échelons et deviennent les plus stricts en matière de critères dans leur vie sentimentale.

Contrairement à leurs anciens comparses qui ne parviennent pas à se détacher de leur passé en trainant comme un boulet l’effet de halo face au manque d’expérience, ils sont ultra-difficiles et ont moins tendance à s’engager.

L’envie d’avoir toujours plus résulte de cette progression constamment atteignable, car déjà vécue. Or, elle favorise cette peur de l’engagement. Le moindre faux pas du conjoint peut signifier la fin d’une relation qui méritait peut-être davantage de considération. La nouvelle peur de l’engagement est légitime. À l’avenir, elle pourrait néanmoins ramener les protagonistes à leur ancien statut d’adolescent rejeté.

La peur d’être à nouveau déçu

La peur de l’engagement vient souvent des personnes…désireuses de s’engager. J’en dénombre beaucoup parmi ma communauté Instagram, surtout chez les femmes. Blessées, certaines se méfient désormais des hommes en qui elles ne veulent pas accorder leur confiance. Se sentant trahies, les plus touchées restent sur la défensive et préfèrent rester seules.

Cette peur est légitime ! Que vous soyez un homme ou une femme, vos multiples déceptions vous ont certainement endurci. Le fait de devenir moins naïf avec le temps est une excellente nouvelle. Or, le curseur n’est pas évident à placer. Sans s’en rendre compte, de nombreux individus vivent dans le passé. Certains s’enferment même dans des mouvements féministes ou masculinistes extrêmes qui les éloignent de l’autre sexe.

Cette façon de procéder est somme toute logique après avoir eu le coeur brisé. Elle soulage quelque peu nos douleurs et nous permettent d’entendre des discours qui nous requinquent. Mais cette dose d’amour ou d’ego à rebooster ne doit pas s’éterniser. Je rencontre encore trop de gens qui ne s’ouvrent pas à de nouvelles rencontres en faisant des raccourcis hasardeux. Ils condamnent l’autre sexe qui serait responsable de tous leurs maux.

Une fausse impression de proportions

Je ne le répéterai jamais assez ! Trop nombreux sont les gens qui font les mauvais choix en amour. Évidemment, nous ne pouvons pas tout anticiper. Si cet(te) homme/femme semblait cocher toutes les cases au départ avant de changer soudainement de comportement, vous vous sentirez lésé.

Je vous l’accorde, certains comportements sont compliqués à anticiper. Or, soyez plus éclairé dans votre choix de partenaire. Les personnes qui se projettent trop rapidement ne connaissent finalement pas vraiment leur partenaire. Elles se basent sur leurs émotions de départ en appliquant l’effet de Halo. Je n’affirmerai jamais qu’il ne faut pas écouter son coeur, mais s’il emprisonne votre raison, méfiez-vous !

L’humain est généralement dans une quête d’idéal en ce qui concerne sa vie amoureuse. Je constate malheureusement que les âmes blessées ne se voient pas. Des majorités d’hommes et de femmes ne se rencontrent et ne s’attirent pas.

Ils préfèrent se concentrer sur des personnes qui ne leur conviennent pas et tirent des leçons sur le sexe opposé sur la simple base de leurs mauvais choix. Par essence, en rencontrant toujours le même type d’hommes ou femmes, ils ont cette fausse perception que tous les hommes ou toutes les femmes se comportent comme leur ex.

Ils se méfient et créent une peur de l’engagement qui aurait pu être évitée. L’amour rend parfois aveugle et trop nombreux sont les gens qui ferment les yeux une fois qu’ils sont en couple.

Pourquoi vous tombez toujours sur des personnes qui ont peur de l’engagement ?

En dépit de vos nombreux échecs amoureux, il se peut que vous n’ayez pas peur de l’engagement et tant mieux ! Or, la phrase qui me revient souvent est : où sont les hommes qui veulent s’engager ? J’ai l’exemple inverse également, mais il est moins fréquent.

Posons-nous d’abord la question qui fâche ! Est-ce que cet individu ne veut pas s’engager ou ne veut-il pas s’engager avec vous ? Cette interrogation n’est pas destinée à vous remettre en question, elle est juste logique et commune.

Ne pas confondre peur de l’engagement et envie de quelqu’un d’autre

Dans votre parcours amoureux, vous avez certainement eu des périodes dans lesquelles vous vouliez vous engager avec certaines personnes et pas d’autres même si elles vous plaisaient. L’inverse est malheureusement plus douloureux et nous sommes une majorité à l’avoir expérimenté. N’avez-vous jamais rencontré une personne qui ne désirait pas s’engager avec vous avant de découvrir qu’elle l’était par après avec un(e) autre ?

Il y a tellement de paramètres qui peuvent intervenir. Le timing demeure l’excuse la plus facile bien qu’elle puisse être vrai. Or, la plus plausible est que cet(te) homme/femme ne désirait pas s’engager avec vous. Peut-être que l’intérêt de départ était là, mais ce n’était pas assez.

Lorsque des abonné(e)s et/ou client(e)s me disent toujours tomber sur des individus qui ne veulent pas s’engager, il y a un problème et surtout une erreur de casting. Si vous êtes dans ce cas, c’est que vous êtes attirés par des personnes qui ne vous correspondent pas. Peut-être qu’elles ne sont pas assez attirées par vous, peut-être qu’elles ne veulent pas s’enfermer dans une relation.

Peu importe la raison, vous ne tapez pas juste. Si vous désirez vous engager avec des êtres qui ne partagent pas votre enthousiasme, ce n’est finalement que de la projection. Vous les avez idéalisé et votre envie n’est aucunement rationnel. Vous avez certainement uniquement suivi les pulsions de votre coeur.

Ce problème qui s’est exacerbé avec les applis de rencontre et les réseaux sociaux

Peu importe que vous les utilisiez ou pas, les applis de rencontre et les réseaux sociaux ont modifié les rapports amoureux. Les partenaires potentiels donnent l’illusion de pouvoir se trouver dans des catalogues. Les caractéristiques plus superficielles ont largement pris le dessus dans ce monde du virtuel.

Le problème lorsque vous rencontrez des personnes en ligne c’est que vous vous basez avant tout sur des photos. À partir de ces clichés et une simple conversation, vous vous lancez rapidement dans une projection de l’autre. Celle-ci est souvent erronée, car elle omet de nombreux facteurs. Si certains disparaissent naturellement après un premier rendez-vous dans la vie réelle, une part de cette projection demeure.

Certains individus ont compris les codes de ces applications et tendent à profiter de leurs pouvoirs. S’ils sont attractifs, ils n’ont presque plus qu’à se servir. Ce sentiment d’abondance ne les pousse évidemment pas à s’engager avec un(e) inconnu(e). Or, comme ces êtres accaparent votre attention, vous vous focalisez inconsciemment sur eux.

Les exceptions existent évidemment (j’en fais d’ailleurs partie), mais même si vous n’êtes pas un(e) adepte des applis de rencontre, méfiez-vous des individus qui se débrouillent bien dans ce monde virtuel. Veillez toujours à ne pas vous projeter les yeux fermés si vous n’êtes qu’une option pour ces derniers.

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