Est-ce qu’il faut quitter son travail ? C’est peut-être une question que vous vous êtes posée par le passé ou qui est d’actualité pour vous. Nous sommes déjà nombreux à ne pas savoir nous décider sur ce que nous allons manger au dîner ! Je ne vous raconte pas le carnage intérieur que nous vivons lorsque cela implique notre boulot, ce fameux mot qu’on nous ressasse partout chaque jour.

Si vous aimez votre métier, tant mieux ! Cela dit, qu’en est-il de tous ces gens qui rentrent chez eux le soir avec des pieds de plomb et une mine totalement déconfite ? Que faire lorsque cela se dégrade avec le temps sur notre lieu de travail ?

Les facteurs de subsistance

Si nous travaillons, c’est pour subvenir à nos besoins ! À moins d’être un riche héritier, vous faire entretenir ou être une « star » de télé-réalité, vous ne toucherez qu’au mieux des indemnités de chômage sans activité professionnelle.

Pas toujours suffisant pour payer votre loyer, nourriture, vos factures et autres dépenses. Pire, vous avez peut-être une famille à votre charge et elle dépend de votre salaire, aussi bas soit-il !

Voilà que malgré vous, vous avez réussi à instaurer une chaîne de dépendance ! En effet, comme vos proches sont à vos trousses, vous devenez vous-même esclave de votre boulot pour pouvoir les nourrir. Toute dépendance est, à différents degrés, néfaste pour notre bien-être.

Je pourrais mentionner la drogue, les jeux d’argent, les jeux vidéos ou encore la dépendance affective. Quelle qu’elle soit, celle-ci nous place en position de faiblesse. Elle entrave notre prise de décision vu que nous sommes incapables de lui dire non.

Pour avoir un peu travaillé avec des toxicomanes, je peux malheureusement vous affirmer qu’ils font preuve d’une autodiscipline bien moindre que celle d’un enfant de 4 ans. Sur un lieu de travail, cette incapacité se manifestera par le fameux « prendre sur soi ».

Par peur de perdre son job, nous risquons de ne plus nous faire respecter, d’accepter des contraintes qui sont contraires à nos valeurs et de nous surcharger de boulot.

D’ordinaire, les patrons sont pointés du doigt. Ils le sont parfois à juste titre. Ceci dit, il convient de ne pas oublier qu’il est courant que ceux-ci soient eux-mêmes dépendants de leur propre patron. Ce dernier, devant lui-même rendre des comptes aux actionnaires !

Cette chaîne est généralement bien plus longue que nous ne le pensons et tous types d’entreprises peuvent d’ailleurs y être confrontées. Pour ne rien arranger, la plupart des salariés éprouvent les pires difficultés à s’extraire de cette situation.

La peur du marché du travail

Concurrence, suppression massive d’emplois, jeunisme, etc. Tels sont les termes angoissants maintes fois exprimés dans le cadre du marché de travail. Cela ne fait que fragiliser les personnes ayant peur de perdre leur emploi.

De fait, elles auront beau prendre conscience de leur mal-être au travail ou même songer à démissionner, l’assurance de pouvoir reprendre une activité derrière, fera défaut. De plus, il est bien connu qu’à partir d’un certain âge, il est de plus en plus compliqué de retrouver du travail malgré d’évidentes qualifications.

La période de chômage peut en effrayer plus d’un et ce ne sont pas les futurs recruteurs, très désarçonnés face aux « trous » dans un CV, qui vous rassureront. Cette tendance pousse à l’immobilisme et freine clairement les ambitions de carrière.

C’est ainsi que d’aucuns s’accrocheront coûte que coûte à leur poste actuel quitte à ne pas s’épanouir. Pire, l’éventualité de quitter son travail ne se fera que si nous en avons retrouvé un autre. 

Cela rejoint à nouveau ce concept de dépendance. La sécurité à n’importe quel prix plutôt que le risque de tout perdre pour mieux repartir. La routine plutôt que l’innovation ! Subir sa vie plutôt que de la dominer malgré les obstacles ! Bref, nous pourrions le formuler de mille façons, mais regardons de plus près les véritables risques de ces deux points.

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Qu’avons-nous concrètement à perdre ?

Ce paragraphe pourrait s’étaler sur 10 pages ! En effet, chacun a des situations familiales et financières différentes. Si vous vous retrouvez seul, sans un sou avec 2 enfants en bas âge, il est clair que vous n’êtes pas directement en mesure de tout claquer parce que votre boulot vous fait chi**. S’il existait un seul et même remède miracle pour chaque situation, cela se saurait.

Toutefois, même lorsqu’une voie paraît sans issue, vous devriez être tenté de l’emprunter. C’est ainsi que l’on sort déjà de l’immobilisme, que nous refusons de subir notre vie. Ce qui peut nous porter préjudice à court terme ne peut être que bénéfique à long terme. Se plaindre et souffrir en silence devrait nous angoisser davantage que de prendre un gros risque.

À quoi bon vivre en espérant vainement que les choses changent ? À moins d’un miracle, tout restera en état, mais notre moral et notre créativité vont tout doucement s’évaporer.

Si jamais vous êtes croyant, pourquoi ne pas croire en vous ? Il existe bien plus de solutions que nous ne le pensons ! Malgré cela, nous avons cette fâcheuse tendance à espérer qu’un miracle provienne de l’extérieur plutôt que de prendre nous-mêmes la direction des opérations.

Arriver sur son lit de mort et se dire que nous n’avons jamais rien tenté pour être totalement acteur de notre vie serait le comble de la frustration ! Pourquoi donc observe-t-on encore ce manque total de réaction ?

La peur du regard des autres

Quitter son travail engendre un enjeu personnel. Comme si cela ne suffit pas, nous sommes souvent tributaires de l’avis d’autrui. Proche entourage ou simples connaissances, tout le monde a un avis. L’inquiétude règne et les critiques peuvent fuser, mais personne ne peut savoir mieux que vous ce qui est bon pour vous. Personne ne vit votre vie !

Le milieu extérieur juge généralement une situation à travers leur représentation du monde. Celui-ci se traduit souvent par le prisme sécuritaire. Expliquer aux gens que vous comptez démissionner risque de les ramener à leur propre insécurité.

Je ne voudrais cependant pas généraliser ! Si vous disposez d’un entourage à l’écoute et disposé à vous aider, tant mieux. Si tel n’est pas le cas, il serait judicieux de prendre vos distances.

Le rôle que nous occupons dans la société peut également être un frein. Si vous possédez un certain statut professionnel, il ne sera pas aisé de passer par une période de chômage. De plus, si vous décidez de changer d’employeur, voire de secteur, cela peut nécessiter du temps. Ce sont des mois de transition peu évidents à gérer et de grosses périodes de doute peuvent s’installer.

Cela passe par ce nouveau statut au sein de la société, qu’il n’est pas simple d’accepter, à moins de réellement désirer rester au chômage. Or, l’enjeu est plus personnel et cette période doit servir de travail sur soi, de reconnexion à soi-même.

Le travail quotidien est de pouvoir revivre, de s’occuper de soi afin de rediriger notre existence. Ce qu’en pense la société ne devrait pas impacter cette étape cruciale de votre vie.

Vous n’êtes pas seul dans cette situation

Il n’y a pas de gène à avoir à chercher une nouvelle direction, et ce, peu importe votre âge. En effet, il est de plus en plus courant de voir des quadragénaires reprendre des études, des jeunes diplômés se réorienter ou des gens de tout âge qui créent un business en rapport avec leur passion.

Fini le temps où l’on bosse des décennies dans la même boîte en attendant sagement la retraite. Les gens cherchent un sens à leur vie ! À quoi bon avoir un haut salaire si on tire la gueule toute la journée ? À quoi bon s’accrocher à un mode de vie qui va totalement vous restreindre dans votre évolution et votre épanouissement personnel ?

Peut-être que votre peur du changement est étroitement liée à la timidité et dans ce cas, je ne peux que vous recommander le quiz ci-dessous.



Quel est ton degré de timidité ?



La porte d’un ascenseur relativement rempli est sur le point de se fermer. Que fais-tu ?



En cours, lorsque le prof posait une question, j’étais (ou je suis) du genre à :



Quand je rencontre un problème avec un produit d’un prestataire de service, je vais :



Quand je suis invité chez quelqu’un avec des personnes que je ne connais pas :



Ton mot d’ordre c’est :



Avant d’effectuer une action potentiellement stressante, tu :



Tu soutiens naturellement le regard :



Tu glisses dans la rue et t’es à deux doigts de te prendre une belle gamelle, tu réagis comment ?



Tu cherches ton chemin dans un endroit que tu ne connais pas et tu manques de réseau, que faire ?



Le comportement d’une personne envers toi te déplait, que fais-tu ?




Votre note est de

0%






Attention, je ne suis pas en train d’affirmer qu’il suffit de se lancer dans une activité qu’on aime et que le bonheur nous accompagnera d’office jusqu’à la fin de nos jours.

Ce que je souhaite (encore) mettre en lumière, c’est que nous devons arrêter de subir notre quotidien. Chercher des éléments contraires et soi-disant concrets ne viennent qu’appuyer nos croyances limitantes. Même si cela semble presque devenir une mode, n’attendez pas d’être en burn-out pour changer votre quotidien.

Mieux vaut tenter des choses dans lesquelles vous risquez uniquement d’échouer en apprenant plutôt que de vous mettre en mode automatique au boulot et faire de votre vie un échec.

Que faire concrètement pour changer notre quotidien ?

Ce serait prétentieux de ma part de vous apporter une réponse toute faite. Nous avons tous des situations, besoins et attentes différentes dans la vie. Dans cet article, je parle de personnes qui veulent clairement quitter leur boulot, peu importe la raison.

Cela sonnera un peu comme un discours à l’eau de rose, mais gardez un focus sur tout ce qui vous fait du bien, à vos passions, tout simplement. Lisez, formez-vous à une nouvelle activité. Tout cela est très simple à faire.

En quelques clics, vous pouvez apprendre et vous former gratuitement dans un tas de sujets. Il ne sert à rien d’éradiquer la peur, car elle est tout à fait normale.

Vous croyez qu’un artiste ne stresse pas avant de monter sur scène, qu’un grand sportif n’est pas ultra tendu avant une finale ? Rafael Nadal, un des plus grands joueurs de tennis a affirmé dans son livre qu’il allait jusqu’à 5 ou 6 fois faire pipi dans l’heure qui précède son match.

La différence ne réside pas dans le fait que ces personnes soient connues et qu’elles doivent faire face à des milliers de personnes. Un simple entretien d’embauche peut générer autant de stress. Ce qui les caractérise surtout, c’est qu’elles dépassent leurs peurs. Mieux, elles se transcendent tandis que les personnes hésitantes deviennent presque paralysées.

Concrètement, affrontez vos peurs, quitte à prendre des risques ! Si vous rêvez d’un autre quotidien, votre plus grande crainte doit être de ne jamais prendre de risques.

Vous désirez ardemment quitter votre travail, mais n’osez pas franchir le pas ? Vous avez peur des répercussions que cela peut avoir dans votre vie privé et professionnelle ? Venez m’exposer votre cas en coaching pour établir un plan d’action !