Si vous n’êtes pas familier avec la phrase “je préfère qu’on reste amis”, c’est que vous provenez d’une autre planète. Peut-être que vous êtes passés entre les mailles du filet de l’échec amoureux. En dépit des années et des résultats quasi nuls qui en découlent, cette locution demeure pourtant une croyance emplie d’espoir pour tous les protagonistes. Comment réagir lorsqu’on est victime de ce moment de solitude face à une personne qui n’a pas de sentiments réciproques ? Quelles sont nos options quand nous endossons malgré nous le rôle de méchant(e) ?

Une histoire de degré d’intérêt

Cela a beau paraitre cruel lorsque le nôtre est supérieur, mais le degré d’intérêt régit toutes les relations amoureuses. Malheureusement, celui-ci est rarement égal pour les deux individus concernés. Souvent critiquée, les applications de rencontres permettent d’éviter, ou du moins de réduire, ces moments généralement gênants ou l’enthousiasme des émotions n’est pas partagé.

Les râteaux en ligne sont incontestablement plus faciles à encaisser d’autant que l’on ne connait pas l’autre personne. Les plus courageux qui avouent leurs sentiments dans le réel se mettent à nu.

Ils le font parfois devant de nombreux téléspectateurs comme dans l’émission “un admirateur secret”. Hormis les anciens couples qui ne nous intéressent pas dans cet article, des amis, collègues ou étrangers croisés à quelques reprises, se retrouvent en face à face.

Dans un moment toujours tendu pour les deux protagonistes, le premier déclare sa flamme. L’autre tente quant à lui, tant bien que mal d’éteindre l’incendie lorsque les ardeurs diffèrent.

Avouer ses sentiments à quelqu’un n’est jamais évident, encore moins lorsque plusieurs caméras immortalisent le moment. Or, on oublie que la personne pas intéressée doit gérer un instant délicat également.

Dans de telles situations, une majorité d’individus adoptent un réflexe identique qui reste de ne pas brusquer autrui. C’est à ce moment que le souhait de rester amis entre en jeu. Hormis quelques cas rares, ladite amitié n’est pas désirée.

Connu de tous, le mot “friendzone” est encore mal compris. La personne qui se la prend en pleine face n’est pas éligible comme potentiel amour et là soi-disant amitié voulue est floue.

Une amitié tronquée ?

Lorsqu’il est expressément établi qu’une personne n’est pas réceptive à l’intérêt de celle qui le sollicite, l’argument de l’amitié sert à voiler un possible malaise. Or, une confusion réelle s’installe régulièrement après ce moment et ouvre la porte à de multiples interprétations.

Si vous êtes convoité par quelqu’un qui ne vous intéresse pas, il est peu probable que vous désiriez nouer une amitié avec ce dernier. Quand bien même vous en auriez envie, cela instaurerait vraisemblablement un climat malsain.

Si vous acceptez de rester ami avec quelqu’un qui présente explicitement un intérêt amoureux pour vous, vous profitez d’un rapport de force. Habituellement trop gentils, de trop nombreux hommes s’installent dans une position soumise même après avoir essuyé un refus.

Devant certaines femmes, ces naïfs vont juste perdre leur temps en endossant un rôle de toutou. Ils le feront avant d’avoir avoué leurs sentiments, mais souvent même après ! Ce, parce qu’ils n’ont pas reçu de non quant à la nature amicale de la relation.

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La peur de blesser comme évitement du problème

Les personnes en “friendzone” acceptent une dite amitié afin de rester proche de l’être convoité. Elles ont donc quasi toujours une idée derrière la tête et une nouvelle relation malsaine s’installe entre les deux protagonistes.

Bien que nous soyons nombreux à ne pas vouloir blesser une personne qui nous adule, nous devons faire preuve de fermeté. Proposer une amitié ne fait que déplacer le problème. Elle allonge généralement la souffrance de l’autre.

Souvent désignés comme les méchants, les individus qui expriment sans ambiguïté leurs sentiments qui ne sont pas réciproques ont finalement la qualité d’être honnêtes. Un refus, voire un râteau, fait mal sur le moment. Or, il permet de l’écourter et dès lors de faire économiser un maximum de temps à l’autre.

Dans la majeure partie des cas, les deux protagonistes savent qu’il vaut mieux ne plus se côtoyer. S’ils n’ont pas le choix, la nature de leur relation a été clairement établie.

Une peur de la perte qui maintient un lien toxique

Hormis dans des cas de disputes, rancœurs ou mépris, nous n’avons aucune raison d’effacer quelqu’un de notre existence. Au-delà de la peur d’effectuer une mauvaise action, certains craignent également d’abandonner un avantage.

Que ce soit une vraie ou fausse amitié, lorsque deux êtres ne se voient plus, ils perdent quelque chose. La personne amoureuse paume son objet de convoitise. L’autre perd quant à lui un ami ou un individu qui lui fournit toutes sortes de services.

L’histoire démontre toujours que le maintien de ces rapports est toxique. Une ou chaque partie a une idée derrière la tête. Ces situations fréquentes deviennent parfois un frein dans des amitiés entre hommes et femmes hétérosexuels.

Si malgré tout, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous accrocher, vous souffrez probablement de dépendance affective. Je vous invite donc à faire le test ci-dessous !



Te trouves-tu dans la dépendance affective ?



Tu préfères une relation de couple :



Les nombreux problèmes de ton crush :



Quand ton crush te fait souffrir en abusant de ta confiance :



Tu as un rendez-vous avec un ami et ton crush te contacte afin de vous voir :



Quand ton crush met du temps à répondre à un message :



Pour toi l’amour c’est :



Quand ton crush manifeste son désintérêt, tu :



En amour tu es du genre à :



Quand tu vois la personne qui te plait flirter avec quelqu’un d’autre, tu te dis :



Quand quelqu’un te plait :




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Un lien destiné à mourir

Ces liens perdurent rarement, car l’un ou l’autre ressent des sentiments à un moment donné de la relation. Si ceux-ci sont réciproques, cela aboutit généralement sur de belles histoires d’amour. Malheureusement, dans l’autre cas de figure, nous nous retrouvons dans un contexte d’intérêts distincts qui marquent la fin.

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La peur de perte d’une relation s’explique par le manque d’opportunités dans le cas de la personne amoureuse et la pénurie de confidents pour celle convoitée. Si les deux protagonistes ont réussi à se complaire dans leurs rôles respectifs pendant un certain temps, ils restent rarement éternels.

À eux de cerner quand leur histoire n’a tout simplement plus d’avenir et que le degré d’intérêt explicitement exprimé décidera de l’issue de leur relation. Dans bien des cas de figure, il est plus sage de faire son deuil amoureux.

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