Même les plus réfractaires ont déjà envisagé d’y avoir recours dans une période plus compliquée pour faire des rencontres intéressantes. Les applications de rencontres foisonnent sur la toile et d’innombrables coeurs à prendre y cherchent leur potentielle âme sœur. Or, les Tinder, Happn, Bumble ou Adopte un mec ont beau vendre du rêve, ils regorgent de célibataires au parcours sentimental chaotique. Ce refuge virtuel semble au premier abord si accueillant, mais n’en demeure pas moins rarement une rampe de lancement vers le bonheur.
Les 7 principaux profils inscrits sur les applis de rencontres
Bien que personne n’apprécie être placé dans des cases, nous retrouvons régulièrement des profils assez identiques. Certaines personnes peuvent cependant passer d’un groupe à l’autre ou en représenter deux.
Les garçons en manque d’affection
Ils incarnent la plus grande catégorie d’individus en détresse sentimentale ! Ces derniers gonflent les chiffres d’affaires des géants du marché de l’amour. Il est très difficile de se l’avouer pour certains hommes ! Or s’ils vont sur Tinder et consorts, c’est parce que leur vie sexuelle est au point mort depuis bien trop longtemps.
Malheureusement pour eux, leur expérience utilisateur n’est guère réjouissante. Ils sont inconsciemment poussés à souscrire des abonnements qui leur offre d’éventuellement discuter avec des femmes. Cette dernière phrase devrait alerter tout le fonctionnement d’une société, mais les médias mainstream ne semblent pas s’en émouvoir.
Ces mâles blessés sont les véritables vaches à lait des sites et applis de rencontres. Certains de ces derniers ne font d’ailleurs que payer les hommes à l’heure de la soi-disant égalité des sexes.
Les filles qui sortent d’une relation douloureuse :
La souffrance n’a bien entendu pas de sexe et il nous est tous déjà arrivé de pâtir à la suite d’une rupture. Ici, les femmes sont certaines de recevoir de l’attention d’un tas d’autres hommes. Le meilleur moyen d’oublier un(e) ex demeure évidemment de faire de nouvelles rencontres.
Certaines utiliseront donc les applications pour enchainer des rendez-vous sans prise de tête afin de se changer les idées. D’autres risquent en revanche de se lasser de la gent masculine en tombant sur des gros lourds qui inondent les applis de leur poésie douteuse.
Les “high value men” :
Plutôt beaux physiquement, ils jouissent également d’un statut social aisé qu’ils parviennent à mettre en valeur dans leur profil. Hormis les gros mythos, ces hommes n’ont en général aucune difficulté à effectuer des rencontres dans la vie réelle. Ils recourent cependant aux applis pour multiplier facilement les dates.
Malheureusement pour elles, les utilisatrices se battent presque toutes pour ce type d’homme qui a largement le choix. Certaines ont d’ailleurs la mauvaise idée de tomber trop vite amoureuses de leur lifestyle personnalité. Le documentaire “l’arnaqueur de Tinder” en est une parfaite illustration.
Les Instagrammeuses :
Les motivations diffèrent d’une fille à l’autre, mais nombreuses sont celles qui postent le lien de leur Insta dans leur bio. Par facilité pour faire connaissance, par une envie rarement avouée de gonfler son nombre d’abonnés et ses likes, ou par l’idée de créer des collaborations professionnelles, l’Instagrammeuse a le loisir d’être peu active sur les applis.
Elle est tout aussi convoitée par ses matches que les autres qui espèrent pouvoir attirer son attention. S’il fallait dresser un profil type, on peut dire qu’elle prend soin d’elle. Elle apprécie aussi le vin, la bonne nourriture, la nature, le yoga, les tatouages.
Elle parvient finement à se mettre en valeur dans ses photos devant les plus beaux spots qu’elle à découvert lors de ses nombreux voyages.
Les naïfs :
Cette catégorie est davantage destinée aux novices des applications de rencontres. Les personnes sortant de très longues relations découvrent parfois les applis de rencontres sur le tard et s’inscrivent par curiosité.
Ces nouveaux usagers ne connaissent toujours pas les codes et le ton employé. Ainsi, certaines utilisatrices se retrouvent logiquement abasourdies devant l’excès de zèle de leurs matches.
Elles peuvent aussi faire preuve de naïveté en cherchant uniquement de l’amitié dans une jungle de gens assoiffés. Côté masculin, on se rend généralement vite compte qu’il va falloir baisser ses standards pour ne pas subir trop l’effet du rejet.
Les trentenaires ou quadragénaires divorcés :
Une extension de la catégorie précédente. Anciens usagers ou pas, ces individus avaient des vies bien rangées. Ils ne s’imaginaient peut-être pas atterrir un jour sur les applications de rencontres. Ces âmes parfois déchirées tentent de retrouver un second souffle, mais ignorent souvent les codes du dating 2.0.
Déçus par la vie, ils viennent avec des idées bien déterminées de ce qu’ils désirent (toutefois pour celles et ceux qui voudraient se remettre en couple). Cela contraste quelques fois avec l’esprit plus léger et non pris de tête de Tinder, Happn et autres.
Ces nouveaux divorcés peuvent également être de jeunes parents. Cela baisse indéniablement leur attractivité sur le marché de l’amour.
Les Freelances et Digital Nomad :
Cette catégorie un peu à part peut représenter différents types de personnes. Indépendants, ils consacrent généralement une majorité de leur temps à un projet professionnel. Ces travailleurs acharnés éprouvent parfois des difficultés à dégager des plages horaires pour leur vie sociale et cherchent un moyen de faire des rencontres.
Ceci est d’autant plus vrai pour les nomades digitaux qui peuvent déménager fréquemment d’un pays à l’autre. Ils sont donc moins sujets à se poser dans une relation.
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Peu importe dans quelle catégorie on se trouve, rencontrer l’amour via ses canaux demeure un casse-tête. Cette liste est évidemment non exhaustive et je vous enjoins à me faire part d’autres types d’individus que j’aie omis de citer, dans les commentaires.