À l’heure où trouver la bonne personne en amour s’apparente à un véritable parcours du combattant pour une multitude de célibataires, le nombre de “dates” n’a jamais été aussi élevé ! Comme lors de n’importe quelle activité, au plus nous la pratiquons au plus nous tendons à nous améliorer. Or, se muer en un(e) expert(e) en rendez-vous galant est-il un avantage dans sa quête amoureuse ? Entre une confiance en soi accrue et une propension à devenir trop difficile, les solos exigeants ne savent plus à quel Saint se vouer.

Un nombre important d’hommes qui ne peuvent pas s’exercer sur le terrain

C’est un véritable fléau pourtant passé sous silence ! Dans une société où les moyens de rencontres abondent sur la toile, de nombreux hommes demeurent désespérément seuls. Si pour certains c’était déjà compliqué à l’école ou à l’université, l’approche de la trentaine réduit souvent leur cercle social.

À moins d’avoir gagné une énorme confiance en soi, ces célibataires voient leur fenêtre de tir s’amenuiser avec les années bien qu’ils leur en restent encore de belles devant eux.

Confrontés à des amis proches qui sont en ménage, ils limitent logiquement leur fréquence de sorties. Ils se rabattent sur des évènements organisés ou sur les fameuses applications de rencontres pour potentiellement trouver la bonne personne en amour. Or, comme je l’ai maintes fois répété dans plusieurs articles, il y a peu d’élus sur Tinder, Happn, Meetic et ses équivalents.

Un garçon qui ne présente ni un physique au-dessus de la moyenne ni un statut socio-économique attrayant, passe inaperçu auprès de la gent féminine.

Si c’est votre cas, peut-être que les applis de rencontre vous apporte plus de négatif que de positif. Je vous invite à passer le quiz ci-dessous pour le savoir.

Mesdames, cela vous concerne évidemment aussi 😉

Des hommes privés de rendez-vous

Ces âmes solitaires peinent à créer des matches et comptent leur rendez-vous sur les doigts d’une main. Certains ont même perdu la notion de “date”. Bien qu’il serait vulgaire de comparer un tête-à-tête galant avec du sport, ils ne pratiquent plus l’art de la séduction.

Un sportif qui n’exerce plus sa discipline risque de régresser, tout au mieux stagner, mais en aucun cas il progressera. Devant une société en perpétuelle évolution, ces garçons abandonnés adoptent parfois de vieux réflexes qu’ils utilisaient plus jeunes. Or, à la trentaine, une femme attend davantage de vous que lorsque vous aviez 21 ans.

Dans ce contexte, il y a un premier fossé qui peut de se creuser entre les deux sexes. Alors qu’il est déjà compliqué pour l’homme lambda d’obtenir un tête-à-tête l’espace d’une soirée, il ne présentera pas suffisamment de garanties aux femmes de son âge s’il manque d’expérience.

Dans cette logique où ces dernières sont en plus indépendantes, elles se tourneront vers des hommes plus mûrs capables de les tirer vers le haut.

Un nombre incalculable de femmes décontenancées

Convoitées au quotidien, les femmes ne jaugent pas toujours la différence qui les sépare de leurs homologues masculins. Comme elles peuvent se permettre de choisir, elles sont plus difficiles et tendent à ne pas sortir avec n’importe qui.

Ainsi, la nana de beauté moyenne a déjà une liste de critères qui paraissent parfois démesurés eu égard de son bagage physique et intellectuel.

Comme elle sait généralement ce qu’elle veut, la femme qui approche la trentaine ne souffre pas d’un manque d’expérience. Si à l’instar de son homologue masculin, son cercle social se réduit, elle jouit toujours de nombreuses opportunités.

Certaines se déclarent célibataires depuis des années. Or, elles omettent toutes leurs brèves histoires qui se sont avérées insignifiantes dans leur esprit.

La femme lambda est celle qui globalement accumule le plus de déceptions sentimentales. Non seulement elle voit que les hommes de son niveau semblent incapables de la tirer vers le haut, mais elle se sent trahie par ceux qui l’attirent.

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Après avoir rencontré des garçons plus attrayants, elle sait ce qu’elle veut. Or, ces hommes de qualité ne courent pas les rues ! Ils sont les seuls à cristalliser l’attention féminine sur la pyramide de désirabilité.

Comme ces derniers ont le choix, ils se permettent de déguerpir plus facilement si quelque chose leur déplait. Certains n’hésitent pas à jouir de leur statut de Dom Juan pour multiplier les partenaires et laisser sur le quai leur copine d’un ou plusieurs soirs.

Une désillusion qui touche tout le monde

Heureusement, il n’existe pas que des femmes lambdas dans la vie. Les filles de niveau supérieur subissent toutefois des désillusions identiques. Elles peuvent être victimes de ces hommes profiteurs, mais elles veulent surtout logiquement trouver le meilleur parti possible.

Seulement, elles sont tellement précautionneuses que la recherche de ce prince charmant ou de ce mâle haut placé peut prendre des années.

Or, la seule chose qui joue contre les femmes les plus désirables est le temps. Certaines refusent de se résigner malgré l’horloge biologique qui se manifeste et l’apparition de jeunes et séduisantes concurrentes. Qu’elles soient jolies ou pas, cette quête de perfection se transforme en solitude subie.

Tellement bien seuls qu’on est de plus en plus difficile

Les plus observateurs d’entre vous auront remarqué que parmi les célibataires il y a de jeunes gens très séduisants. Devant une concurrence féroce, aussi bien les solos femmes que hommes prennent soin d’eux.

Si cela est davantage ancré dans les mœurs côté féminin, la gent masculine se prend de plus en plus au jeu. Devant leurs difficultés à capter l’attention de nanas sursollicitées, ils doivent faire preuve d’abnégation afin de monter dans la hiérarchie du marché de la séduction.

La galère vécue par de nombreux hommes sur les applis de rencontres ou dans la réel a souvent le mérite d’appréhender la dure réalité d’une vie sentimentale. Si certains se cantonnent à la musculation, d’autres saisissent l’importance de se former.

L’indépendance financière, l’amélioration de leur style, la compréhension des dynamiques sociales ainsi que la psychologie féminine sont plébiscités. Les plus tenaces se perfectionneront dans certaines activités et en testeront d’inédites. Ce, afin d’élargir leur panel et affiner sans cesse leurs goûts.

Dans les rangs féminins, seules les représentantes plus disciplinées et motivées expérimenteront régulièrement de nouvelles activités en plus de leur carrière. D’autres se contenteront de profiter de leur relatif succès pour davantage se focaliser sur des voyages ou leur vie sociale.

Ces occupations conjuguées à une vie professionnelle (ou universitaire) ne les poussent pas à ressentir le besoin de se mettre absolument en couple.

Devant un nombre important d’opportunités, une grande majorité de filles vivent très bien leur situation présente. Seul un garçon qui a de sérieux arguments est susceptible de les faire changer d’avis.

Des célibataires séduisants prisonniers de leur confort du moment

Hommes comme femmes, les solos qui ont la chance de ne pas subir leur célibat ont aussi le plus de mal à se caser. Devant une vie bien remplie qui procure sans cesse de nouvelles satisfactions, une idylle bouscule inévitablement leur quotidien. Cette bonne habitude de vie de célibataire toujours occupé est incompatible avec une éventuelle source de stress extérieur.

La rencontre d’un partenaire inédit générera évidemment de l’enthousiasme. Or, face aux premières difficultés, nombreux sont ceux qui jetteront l’éponge rapidement.

Nous sommes malgré nous devenus un objet de consommation. Nous devons apporter uniquement une plus-value sous peine d’être remplacé par un autre plus alléchant sur papier.

Les êtres autocentrés se complaisent parfois tellement dans leur présent qu’ils oublient à en préparer l’avenir. La plupart d’entre eux ne cessent pourtant de l’imaginer avec quelqu’un à leur côté.

Les sacrifices devant ce confort d’une jeunesse allongée sont néanmoins compliqués à effectuer. Malheureusement pour elles, de nombreuses trentenaires rêvent toujours du partenaire idéal. Elles omettent cependant que leur vie trépidante du présent n’est pas éternelle.