La misère affective des hommes est un sujet tabou ! Invisibles sur les applications de rencontres, ils sont nombreux à dépendre du virtuel pour avoir droit à une vie sentimentale se retrouvent sur le carreau. Malheureusement pour la gent masculine, une majorité d’utilisateurs doit composer avec un haut degré de frustration face à un nombre de matches faméliques. Contrairement à leurs homologues féminines qui ont un accès facile au sexe, des laissés pour compte doivent trouver un moyen de gérer leurs pulsions. La masturbation devant des vidéos pornographiques ou le recours aux prostituées semblent être leur seule porte de sortie. Or, certains vont chercher une autre expérience sur OnlyFans.

Un réseau social payant

Fondé en 2016 à Londres, OnlyFans est un réseau social pas tout à fait comme les autres. Les créateurs proposent des contenus auxquels les utilisateurs peuvent s’abonner. Ils monnaient leurs “talents” sur une base mensuelle, via des pourboires ou un pay-per-view.

Bien que l’on y trouve des coachs ou encore des musiciens, la plateforme est connue pour ses contenus érotiques et pornographiques. Si certaines stars du rap américain comme Tyga ont engrangé des montants astronomiques en y postant des photos suggestives, OnlyFans est surtout le paradis de femmes à la recherche de l’argent facile.

L’eldorado pour certains créateurs de contenus

Nous y rencontrons de nombreuses influenceuses Instagram ou autres qui viennent “arrondir” leur fin de mois sur la plateforme en profitant d’une audience déjà préétablie. Parmi celles-ci, nous retrouvons Corinna Kopf qui avait déclaré avoir empoché la coquette somme de 2,4 Mio$ en un mois en 2021 ! Si le cas de cette gameuse est exceptionnel, des inconnues arrivent à tirer des revenus plus qu’appréciables.

Presque tout se monnaie dans le monde moderne. En termes d’argent facile, les femmes vendent évidemment plus simplement leur corps ou l’image de celui-ci que les hommes. Ceux qui parviennent à amasser des sommes importantes jouissent de leur notoriété antérieure.

Grâce à l’effet groupies, ils arrivent à multiplier leurs recettes. Les mecs pas connus n’intéressent personne contrairement aux filles lambdas qui réussissent à attirer l’attention de leurs homologues masculins.

La facilité qui ne valorise pas l’image de la femme

À en croire de nombreux témoignages, les femmes actives comme “créatrices de contenus” sur OnlyFans le font pour des raisons nobles. Elles évoquent des difficultés financières personnelles, des proches à charge, une maladie à soigner, etc.

Dans une société rongée par les crises, le pouvoir d’achat a fortement diminué. Tout le monde essaie de s’en sortir par ses propres moyens et ce réseau social leur offre cette opportunité. Devant une situation délicate, il est compliqué de juger une personne et cet article n’est pas voué à le faire.

Ceci dit, dans une société où les féministes se plaignent sans cesse de l’inégalité salariale, aucune d’entre elles ne mentionne les différences entre les deux sexes sur OnlyFans par exemple. Là où la majorité des femmes peuvent directement monnayer leur corps, l’homme lambda n’a aucun accès à l’argent facile. Pire, c’est en majorité lui qui nourrit ces “artistes”.

L’excuse reviendra à dire que ces femmes travaillent sur OnlyFans. Elles doivent effectivement produire quotidiennement du contenu et être disponibles pour répondre aux demandes parfois particulières de leurs abonnés.

Un patriarcat qui a bon dos

Celles-ci peuvent évidemment être dégradantes pour l’image de la femme. Or, est-ce vraiment les hommes ou le fameux patriarcat qui en est responsable ? Dans un 21e siècle où les femmes ont, à juste titre, accès à tous les métiers et une vie professionnelle davantage épanouie, pourquoi tomber dans cette facilité ?

Qu’en est-il des hommes, ou plutôt des ‘simps’ en misère affective qui dépensent des sommes astronomiques pour voir des inconnues à poil ? Est-ce le patriarcat qui leur a appris à être soumis et ne plus avoir accès au sexe ? Est-ce la domination masculine qui fait en sorte qu’une grande partie de ses représentants doit vivre sa vie sentimentale à travers un écran ?

Peut-être bien au final, mais alors ne confondons pas l’ultraminorité d’hommes puissants qui parviennent avec l’aide des femmes à dépouiller l’homme moyen.

La perte des hommes dont personne ne s’émeut

Je ne porte pas vraiment les simplets dans mon coeur ! Les mecs qui dépensent une grande partie de leur argent pour voir la poitrine d’une inconnue me font davantage pitié qu’autre chose. Les femmes ne sont pas responsables de leur manque d’ambition.

Or, la société féministe et moralisatrice pourrait au moins pointer ce phénomène qui dessert autant les femmes que les hommes au niveau de l’image. Ne soyons pas naïfs, toute frustration alimente notre monde capitaliste.

Les applications de rencontres et les réseaux sociaux sont un véritable cimetière pour les hommes. Dans ce monde virtuel, il n’y a pas d’égalité, car ce sont les femmes qui commandent. Habituées à être trop sollicitées, elles profitent de leur notoriété pour faire monter les enchères. Cela ne se traduit pas nécessairement directement en argent.

Les inégalités sur les applis de rencontres

Une fille lambda jouit de son succès sur Tinder pour grossir sa liste de critères qu’elle recherche chez un homme. N’importe quelle photo un peu sexy sur Instagram lui permettra aussi d’attirer l’attention.

Ces chevronnées du monde virtuel savent comment monnayer leur image. Cela peut aller du simple Date où certaines désirent se faire payer le restaurant à d’importantes sommes d’argent sur OnlyFans pour montrer un peu de chair.

Dans cet univers virtuel, rares sont les garçons qui tirent leur épingle du jeu. Les filles règnent en maitre(sses), mais apparemment elles seraient toujours victimes du patriarcat.

Dans un monde réel de l’offre et la demande, les femmes gagnent selon leurs dires moins que les hommes. Or, pourquoi les féministes n’ont-elles pas l’honnêteté intellectuelle de pointer leurs avantages dans l’univers virtuel ?

Pourquoi ne pas consommer les innombrables contenus gratuits ?

Un réflexe logique est de se demander pourquoi certains hommes dépensent des sommes astronomiques sur OnlyFans. Un nombre impressionnant de contenus pornographiques et érotiques sont disponibles gratuitement sur la toile. Même les prostituées coutent globalement moins cher que l’addition de leurs abonnements payants !

Généralement enfermés dans leur solitude, ces “simps” recherchent davantage que du sexe. Ils sont en quête d’affection et d’échanges. Bien qu’ils en soient conscients, ces âmes blessées veulent surtout se donner l’illusion qu’ils vivent une histoire d’amour comme les “gens normaux”.

Ces hommes en misère affective ne sont pas du tout maitres de leur vie sentimentale. Si vous faites partie des potentielles cibles, remplissez sans attendre le quiz ci-dessous.

Une illusion d’amour plutôt que du porno

En échange de leur argent, ils ont de réelles interactions avec leurs influenceuses préférées. Ils sont aux commandes et peuvent demander à peu près n’importe quoi du moment qu’ils paient.

Les pornos gratuits n’apportent aucune satisfaction mentale, c’est une pure consommation pour oublier sa solitude. Il n’y a aucune interaction avec les actrices qui couchent avec d’autres hommes. Sur OnlyFans, ces hommes sont en contact direct avec les créatrices avec lesquelles l’échange est personnalisé. Ils peuvent agir comme deux individus en phase de séduction ou en couple.

Les fameux “nudes” personnalisés sont monnaie courante, mais ils viennent chercher plus que cela. Les mecs qui paient sur OnlyFans ne jouissent d’aucune opportunité dans la vraie vie. Ils n’ont également aucun match sur des applis comme Tinder.

À l’instar des “Idols” au Japon, ces (souvent) vieux garçons délaissés par la gent féminine se sentent revivre. Bien qu’ils n’aient pas de contacts physiques ni de relation réelle avec leurs influenceuses préférées, ils ne subissent plus le rejet de la vie réelle.

Face à un terrible manque, l’amour n’a pas de prix ! Ces romantiques dans l’âme vident toutefois leurs comptes en banque pour des filles qui se moquent éperdument de leur détresse.